L’enseignement du Cinéma Audiovisuel s’adresse à tous les élèves désirant s’initier au cinéma ou renforcer des connaissances et des compétences acquises au collège. C’est une filière qui peut déboucher sur de très nombreux métiers, qui convient à des profils d’élèves variés et qui amène souvent à travailler en équipe de tournage.

Quel est le contenu de l’enseignement ? Que doivent faire les élèves ?

L’analyse filmique et l’histoire du cinéma : Les élèves découvrent, en tant que spectateurs, des films de tous genres dans le cadre du dispositif Lycéens et apprentis au cinéma. Ils et elles apprennent les méthodes de l’analyse filmique afin de comprendre comment fonctionnent les images, comment elles sont construites et assemblées et dans quel objectif. Les grands moments de l’histoire du cinéma et les différents genres cinématographiques sont présentés, en lien avec le contexte artistique et technologique, mais aussi avec le contexte politique et économique.

La pratique : Une partie de l’année est consacrée à la réalisation de films courts, parfois de reportages. Les élèves apprennent à écrire un scénario, à réaliser un strory board et un découpage technique, à préparer le tournage, à prendre les images et les sons et s’entrainent au montage final du film. Ce travail se fait en petits groupes avec le soutien d’intervenants extérieurs, professionnels de l’image et journalistes. Les films des élèves participent à des festivals scolaires et sont projetés sur grand écran. En 2023, les élèves ont notamment remporté l’Etoile d’argent du Festival des Jeunes étoiles de Valenciennes et le prix de la citoyenneté du Festi prév’ de La Rochelle. En 2022, les 1^er et 2^e prix nationaux du concours Buzzons contre le sexisme ont été remis aux deux films du lycée darchicourt!L’équipe a aussi reçu le 1er prix Cinécourts en herbe organisé par le lycée français de Bruxelles…

La participation à des festivals : La formation s’appuie enfin sur la fréquentation de festivals internationaux, occasion d’assister aux masterclasses de grands noms du cinéma et de découvrir aussi des « métiers de l’ombre ». Chaque année, des candidat.e.s sont retenu.e.s pour participer aux jury jeunes de L’Arras Film Festival, du Festival international du film de Valenciennes ou de Séries Mania. Certain.e.s ont également l’opportunité de participer au Festival de Cannes via le dispositif Regards jeunes sur le Cinéma.

Quels sont les débouchés ? Quels métiers viser ?

Le cinéma offre un large panel de métiers. Il suffit pour s’en rendre compte de lire le générique d’un film !

Différents profils sont recherchés : celles et ceux qui aiment écrire peuvent viser des études de scénaristes ou de réalisateurs/réalisatrices, les élèves scientifiques ont la possibilité de se tourner vers les métiers du son et du cadre, celles et ceux qui aiment l’outil informatique s’orienteront vers les métiers de la postproduction et du montage, ou même de l’animation numérique (effets spéciaux ou cinéma animé). Les profils artistiques s’épanouiront dans les métiers du costume, du décor, de l’accessoire ou le maquillage de cinéma. N’oublions pas les métiers de la production, de la distribution, de l’exploitation ou de la programmation, notamment pour des élèves suivant un parcours croisé en SES.

La langue russe

Русскийязык

« La langue russe a la splendeur de l’espagnol, la vivacité du français, la robustesse de l’allemand, la douceur de l’italien, le tout enrichi par la force de l’imagination et la concision du grec et du latin » : c’est ainsi que Mikhael Lomonossov, fondateur de l’Université de Moscou définissait sa langue maternelle.

5 idées fausses sur la langue russe…

1.     « L’alphabet cyrillique est très dur à lire » : faux. L’alphabet ressemble beaucoup à l’alphabet latin et à l’alphabet grec. Il est donc familier, beaucoup de lettres sont similaires. L’alphabet cyrillique s’apprend en quelques heures.

2.    « La grammaire russe est très difficile » : faux. Le français a plus de temps verbaux que le russe. L’anglais a plus de prépositions. Le latin a plus de déclinaisons. L’allemand a plus de verbes irréguliers…

3.    « Les déclinaisons sont impossibles à apprendre » : faux. Elles ne sont pas plus difficiles que celles du latin ou de l’allemand. Une fois qu’on les pratique, cela va de soi et l’on n’a plus besoin de réfléchir.

4.    « La prononciation est très complexe » : faux. Les seules difficultés sont le « x » (kh) comme en arabe, et le « i dur ». Mais si vous vous trompez, les Russes vous comprendront quand même !

5.    « Le russe n’est parlé qu’en Russie » : faux. Le russe est parlé par 250 millions de personnes, dont 100 millions hors des frontières de la Russie : de l’Ukraine à l’Arménie, en passant par la Lettonie, le Kazakhstan, bref dans toutes les anciennes Républiques soviétiques, le Russe sert de langue de communication.